Au lendemain de la révolution, après le bombardement des Autrichiens en 1793, où la ville avait essuyé quarante et un jours de bombardement et reçu 157.000 boulets, 48.000 bombes et 20.000 obus, Valenciennes avait perdu la presque totalité de ses églises et bâtiments religieux, et pour comble, les pillages de l’armée Française avaient ensuite complétés la désolation de ces édifices.


1802 – Le concordat rétablit le culte, les paroissiens de Notre Dame reprennent le chemin de l’église, Notre Dame la Grande étant détruite, ils se rendent à l’ancienne église Notre Dame (provisoire) à Saint Cordon dans l’ancien hôtel Dieu situé près du passage Bocca, en bout de la place d’Armes, converti en hospice si pauvre qu’on l’appelait à l’époque Notre Dame la Grange. L’hôtel Dieu prend la place de l’ancien couvent des Carmes Déchaussés, situé vers l’hôtel de police, rue Edmond Guillaume. Il y reste jusqu’en 1936, date de son dernier déménagement pour l’avenue de Monaco où nous le connaissons actuellement.
Les paroissiens ne tardèrent pas à souhaiter ardemment la construction d’une nouvelle église afin d’accueillir dignement Notre Dame du Saint Cordon.

L'emplacement où s'élève La basilique de nos jours était, avant la révolution, occupé par trois communautés religieuses.
A l'époque, la rue de Hesques descendant la place Verte ne traversait pas la rue du Quesnoy, la rue des Ursulines n'existait pas. Les Brigittines avaient leur chapelle et leur cimetière (Impasse des Brigittines) rue Delsaux en vis-à-vis de la rue Lemaire, l'entrée principale se trouvant rue du Grand Fossart. Les Ursulines avaient un grand immeuble, leur chapelle longeait la rue du Quesnoy. La façade du bâtiment des Augustins occupait dans la rue du Quesnoy, l'emplacement compris entre la rue de Hesques et la rue Abel de Pujol.